Prévenir le cancer est un vaste sujet. L’incidence des cancers est grandissante dans nos sociétés et nous sommes tous touchés de près ou de loin par la maladie.

Mais ce n’est pas une fatalité, dans une certaine mesure, vous pouvez agir sur les conditions qui favorisent les cancers. Prévenir le cancer, c’est agir sur les éléments qui contribuent à l’apparition et au développement des tumeurs pour réduire le risque.

Découvrez comment des gestes simples peuvent vous aider et continuez à profiter de la vie.

Avant tout, il est important de rappeler qu’aucun conseil ne doit se substituer à votre suivi médical.

N’hésitez pas à parler à votre médecin de ce que vous avez entrepris pour réduire les risques de rechute de votre cancer. C’est important pour votre suivi médical et pour prévenir les événements contre-productifs.

Les caractéristiques du cancer

Les cancers sont tous différents. Chaque tumeur présente un profil qui lui est propre, en fonction du tissu dans lequel elle se développe et en fonction de ses altérations génétiques.

C’est pourquoi la tendance médicale actuelle est à la personnalisation des traitements qui ciblent les caractéristiques de la tumeur.

Toutefois, on retrouve des mécanismes communs à tous les cancers. C’est en ciblant la prévention de ces mécanismes que des mesures de réduction des risques prennent toute leur place.

Les bonnes habitudes sont bénéfiques, autant pour la prévention primaire du cancer, que dans la prévention de la rechute après un cancer.

La suppression de l’immunité antitumorale

La première caractéristique d’une tumeur maligne est sa résistance au contrôle par le système immunitaire.

Parmi toutes les cellules que nous générons chaque jour, certaines sont anormalement constituées. Dans la grande majorité des cas, ces cellules sont repérées par le système immunitaire et éliminées.

Pourtant, les cellules tumorales échappent à ce contrôle:

  • Soit parce que le système immunitaire est affaibli
  • Soit parce qu’elles ont réussi à mettre en place un environnement favorable qui empêche le système immunitaire d’agir.

En adaptant votre alimentation, en limitant votre niveau de stress et en améliorant votre bien-être physique, vous pourrez:

  • Apporter les nutriments et oligo-éléments nécessaires au bon fonctionnement immunitaire
  • Limiter les mauvais comportements qui nuisent à la fonction immunitaire
  • Réduire le stress psychologique qui favorise l’immunosuppression
  • Favoriser la décongestion des organes et une meilleure évacuation des déchets

L’inflammation chronique

L’inflammation est un élément essentiel pour le développement des tumeurs.

Elle participe à la suppression de l’immunité antitumorale, mais elle soutient également la croissance de la tumeur et la formation de métastases.

D’une part, les cellules immunitaires de l’inflammation vont bloquer la réponse antitumorale en sécrétant des signaux inhibiteurs et en dégradant les éléments nécessaires à la réponse.

D’autre part, elles produisent des facteurs de croissance pour la tumeur et facilitent la migration des cellules tumorales pour former les métastases.

Notre projet est de vous conseiller sur les bonnes pratiques qui limitent l’inflammation chronique et stimulent la fonction immunitaire.

En ciblant le métabolisme, le développement du microbiote intestinal, et en réduisant l’inflammation, il est possible d’inverser la tendance et limiter les comportements à risque qui favorisent les tumeurs.

Le stress oxydant

Une cellule vivante produit des radicaux libres qui sont les déchets des réactions cellulaires. Ces radicaux libres induisent un stress cellulaire qui favorise la dégradation de l’ADN et l’apparition de mutations. C’est le stress oxydant.

En temps normal, ces radicaux libres sont dégradés par des enzymes spécifiques ou neutralisés par les vitamines et anti-oxydants provenant de notre alimentation.

C’est lorsque la production de radicaux libres dépasse notre capacité d’élimination que les problèmes surgissent. En effet, en accroissant le risque de mutations dans l’ADN des cellules, ils favorisent l’apparition de cellules anormales.

Par une alimentation adaptée, on peut prévenir l’apparition du stress oxydant:

  • En assurant un apport suffisant en oligo-éléments nécessaires au fonctionnement des enzymes de dégradation des radicaux libres (zinc, cuivre, sélénium, manganèse)
  • En favorisant les apports de vitamines et anti-oxydants qui neutralisent les radicaux libres

Les facteurs de risque:

Au-delà des mécanismes spécifiques du cancer qu’il est nécessaire de prendre en compte, il existe des facteurs de risque qui constituent souvent le terrain sur lequel la maladie se développe.

Prévenir le cancer, c’est aussi réduire ces facteurs de risque.

Les facteurs environnementaux

Parmi les facteurs environnementaux qui participent aux risques de cancer, on pense naturellement à la pollution de l’air, de l’eau et de nos aliments.

Ces facteurs sont difficiles à éliminer, mais vous pouvez néanmoins limiter votre exposition.

Par contre, vous pouvez avoir un contrôle sur votre environnement proche contaminé par des toxiques (cancérogènes, alcool, tabac) et autres perturbateurs endocriniens.

En modifiant les régulations hormonales, les perturbateurs endocriniens induisent des déséquilibres aux conséquences multiples:

  • Dysfonctionnement métabolique
  • Perturbation de la fertilité et de la reproduction
  • Perturbation de l’immunité
  • Soutien à l’inflammation
  • Modification du fonctionnement cérébral et du comportement
  • Perturbation du développement de l’embryon

Il est alors logique d’observer un lien entre perturbateurs endocriniens et plusieurs types de cancers. D’autant plus que certains cancers, dits hormono-dépendants, réagissent à ces polluants.

Sensibles à cette thématique nous vous aideront à identifier les sources de toxiques et de perturbateurs endocriniens dans votre environnement. Ainsi, vous limiterez votre exposition à la maison comme en dehors.

Les facteurs physiologiques

Notre hygiène de vie et notre état physiologique sont déterminants dans la prévention du cancer.

Les personnes en surpoids ou obèses ont plus de risque de développer un cancer. Pourquoi? Parce que l’accumulation de graisses stimule la production de molécules inflammatoires.

De même, une alimentation inadaptée favorise la résistance à l’insuline, facilite l’immunosuppression et diminue les capacités de contrôle de la prolifération cellulaire.

Enfin, les apports insuffisants en vitamines et oligo-éléments favorisent le stress oxydant.

Axé sur une alimentation adaptée et sur la restauration d’une bonne condition physique, nous vous donnerons des solutions concrètes pour réduire considérablement ces facteurs de risque.

Les facteurs psychologiques

Il est fréquent de constater l’apparition d’un cancer après un événement traumatique majeur ou chez les personnes qui vivent avec un stress chronique (abus, surmenage, dépression,…).

Car le stress psychologique affecte le cancer de plusieurs façon. Les molécules de stress (corisol, noradrénaline) sont de puissants immunosuppresseurs et limitent l’action de l’immunité antitumorale.

D’autre part, le stress peut modifier votre métabolisme lipidique et favoriser le stockage des mauvaises graisses. Cela aboutit à l’augmentation des signaux pro-inflammatoires émis par le tissu adipeux.

Prendre en charge le versant psychologique et la gestion des émotions pour prévenir le cancer devient de plus en plus évident en oncologie.

Dans mes activités de recherche, mon équipe a montré que les inhibiteurs de noradrénaline (molécule de stress) ont un effet bénéfique sur la prévention de la récidive et sur l’activité de l’immunité antitumorale chez les patients atteints de mélanome.

En contrôlant votre stress, par des exercices de relaxation, par le sport ou la respiration, vous pourrez faire baisser le niveaux de ces molécules de stress et limiter leurs conséquences.

Ce que nous développons pour prévenir le cancer:

Le projet e-naturo est bien plus vaste qu’e-naturoblog.com.

Dans l’optique de démocratiser les résultats de la recherche scientifique, nous mettons en place des programmes d’accompagnement sur des thématiques spécifiques.

La première étape est de proposer un accompagnement, en ligne, sur le thème de la prévention du cancer dès 2021.

Ce programme n’est pas un traitement médical et ne remet pas en cause votre suivi par un médecin. Il est destiné à ceux qui souhaitent réduire le risque de rechute après un cancer en adoptant une meilleure hygiène de vie.

Pour les personnes qui sont actuellement malades, c’est votre médecin oncologue qui pourra vous orienter vers les meilleures mesures complémentaires. Evitez les initiatives personnelles, elles peuvent interagir avec votre traitement et il est important d’en informer votre médecin.

Si vous souhaitez rester informés des avancées de notre projet, vous pouvez vous inscrire avec le formulaire suivant: